mardi 29 octobre 2013

C'est moi le plus fort.




Parce que face à soi il convient d'être là. Je m'absente.
Je reviens dans ma coquille. 
Tourner en rond. Du plomb dans l'elle. Dans l'elle.
Ça gratte. Ça démange. Ça brûle.
C'est là. Ça me va.
Je démissionne. Lettre. Stylo. Table. Démission.
Démission. Dé. Mi. Si. On. Mais, si on ? Qui.
Sans moi.
Fermer les yeux.
Boucher les oreilles.
Annihiler les sens.
Je suis un oeuf. Jaune pâle. Blanc coquille.
Noeud du noyau.
C'est doux ça le coton. Ça ne comble pas le vide non.
Ça le caresse, ça l'adoucit.
Puis la solitude.
Ça laisse des traces ça, la solitude.
La solitude du vide.
Ma solitude. Mon coton. Mon vide.
Ça me va. Je reviens.
Caressez moi le vide. Rendez le moi doux.
Appréhendez moi, appréhendez mon vide.
Evacuer le vide.
Ça se froisse. Doucement.
C'est silencieux le vide.








Texte inspiré du travail de Laurent Delaire, à découvrir.



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